
Vallée de Valbona en Albanie, vue du col de Teth
(photographie de l’auteur, 1992)
La fameuse formule que les vivants ne sont que des morts en permission
dans cette vie trouve dans nos montagnes sa pleine signification.
Ismaïl Kadaré, Avril brisé
Le geste, sans doute, prêtait à confusion. Plusieurs billets de cent lekë, couleur sang de boeuf, avaient été jetés négligemment sur la table. Sur une face de ces larges coupures, un ouvrier à casquette, main droite posée par-dessus l’épaule d’un jeune pionnier hypnotisé, montrait de sa paume ouverte un barrage aux eaux mugissantes. À l’avers, deux sidérurgistes, debout côte à côte, fixaient un lieu hors champ recelant quelque merveille de l’industrie moderne. Le premier travailleur était moustachu, portait des lunettes relevées sur le front et tendait sa main gantée vers le prodige ; le second, glabre et plus jeune, brandissait une canule de métal arrondi. Son corps était couvert d’un vêtement ignifuge doté d’une large capuche souple, semblable à celle des anciens pêcheurs ostendais. Il suivait du regard la main tendue de son ainé. À l’arrière-plan, des derricks effilés et des hauts-fourneaux pansus se fondaient dans la brume. Les figurants de papier scrutaient tous le même horizon, un lointain laiteux où s’érigeaient les prodiges de la science et de la volonté, irradiant comme l’étoile qui surmontait une aigle à deux têtes, enserré dans un boisseau de blé courbé.
Kuitim ne dénombra pas les mâles coupures mais se leva, se pencha légèrement, puis serra longuement la main d’Abedin qui venait de lui glisser l’argent. Ici, on ne mégote pas les poignées de main qui peuvent perdurer pendant de longues minutes. Chacun doit s’imprégner de l’accord, plonger son regard dans celui de l’autre, matérialiser le contrat comme par une union physique des corps. Le voyageur, objet de la transaction conclue par cette besa[1] se tenait en retrait, impatient et quelque peu troublé. Une place lui était réservée dans le bus de Kuitim qui partirait le lendemain pour l’ouest du pays, la région de Shkodra, avant de remonter le canyon du fleuve Drin, inondé par le barrage mugissant que contemplait le garçon aux yeux fixes. Un café crissant acheva de sceller le pacte. Abedin avait respecté la loi de l’hospitalité en accompagnant le désir de son hôte de partir vers les montagnes du Nord, alors qu’il voulait tant lui montrer Gjirokastër, Krujë, les ruines d’Apollonia et la Riviera du Sud. « Là-bas, lui avait dit sa femme Sadete en invoquant les Alpes, les gens sont encore sauvages. C’est très dangereux ». Mais l’hôte n’avait pas cédé.

Billet de cent Lekë de 1964
Gorges du Drin
Les passagers du Dardania n’en finissent pas d’arpenter la carcasse rouillée qui remonte le cours du Drin en crachant de grosses volutes noires. Un camion débordant de pastèques tangue au gré des vagues, quelques moutons nerveux reniflent les flaques d’huile de vidange qui stagnent dans le creux des tôles. Kuitim surveille son hôte du coin de l’œil. Depuis qu’il a conclu une besa place Skanderbej à Tirana, il est responsable de sa protection. Son bus est amarré à l’arrière du navire, lesté de sacs en pagaille et de deux ou trois cuisinières à bois, en route pour les villages de montagne. Le véhicule ancestral n’avait plus d’embrayage et il avait bien fallu six heures pour couvrir les cent kilomètres qui séparent Tirana de l’embarcadère du ferry-boat, à Koman. Une recommandation à l’intention d’un alpiniste de la province de Tropojë dans sa poche, le voyageur avait reçu la place d’honneur à côté du chauffeur. De là, il lui était aisé de descendre pour suivre Kuitim, qui s’était souvent arrêté – sans souci d’horaire et d’autres passagers – dans diverses bourgades pour lui faire goûter les variantes du cognac local. C’était la plupart du temps un liquide jaune, épais et terriblement sucré, portant quelque nom de moustachu héroïque stylisé sur l’étiquette. Entre ces étapes, pendant lesquelles le voyageur se glissait parmi les regards interrogateurs de villageois attroupés, la radio du bus diffusait les débats parlementaires de la démocratie naissante. Entre deux dégustations, Kuitim était souvent contraint de ranger son véhicule le long de la route défoncée pour subir les contrôles de policiers sourcilleux, auxquels il serrait longuement la main.
Les relents d’une ivresse lourde et la lumière réverbérée par les flots brouillent la vue qui s’offre au-devant du navire. Les rives du « Liqeni i Komanit », le lac de Koman, long d’une cinquantaine de kilomètres, ne sont que montagnes rêches, couvertes d’une végétation éparses, de maigres villages ou des bâtisses isolées de pierre grise. De temps à autre, des hommes traversent l’eau dans de longues barques ployant sous des sacs de blés « Don de la Communauté européenne ». Vers le nord, la vue est obstruée ; le Drin se resserre à plusieurs reprises et le navire glisse au sommet d’étroites gorges noyées sous les flots. Puis, alors que le soleil déclinant de septembre irise de lointaines vapeurs, de hauts sommets blanchâtres se profilent au nord-ouest. Lorsque le Dardania s’amarre à une jetée de béton, la nuit gagne lentement les vallées tapissées de châtaigniers. Le bus reprend sa route vers l’ancienne Dragobi, la capitale de la province de Tropojë, amputée d’une moitié par les Serbes en 1913. C’est une route obscure dévorée par un ciel bleu noir, parcourue de moutons errants, de camions chinois vert-de-gris à la benne remplie de moissonneurs tannés. Quelques rangées d’immeubles en brique crue, éclairés par des ampoules blafardes, se profilent devant eux. Ils devinent la masse sombre des montagnes bordant la bourgade au nord et à l’est. Soudain, une imposante figure se découpe en ombre chinoise, levant les bras au firmament. Ils passent sous la statue du partisan kosovar légendaire qui a donné son nouveau nom à la ville : Bajram Curri.

Famille à Bajram Curri
(photographie de l’auteur)
Forteresse de pierre
Kuitim a déposé le voyageur chez l’alpiniste, maintenant penché sur la lettre de recommandation remise par Abedin. Elle a été écrite par Sokol, champion national du quatre cents mètres plat. Autour de lui, dans une pauvre pièce de ciment chaulé décorée de quelques tapis sortis des manufactures d’Etat, trois jeunes filles et deux garçons se tiennent près de la femme de Nurredin. L’une d’entre elles porte le nom de la rivière Valbona qu’ils vont remonter pour atteindre le plus haut village d’Albanie, Rrogam. De là, promet-on, ils partiront pour faire l’ascension du Jezercë, le point culminant des Alpes. Ram, un svelte et affable professeur d’anglais, vivant dans un village voisin, les accompagnera. Des filets de sourires bienveillants entourent et enserrent l’étranger qui a posé son sac poussiéreux. Valbona offre un regard qu’il n’a, de sa vie, jamais vu : brillant, fragile, candide, surpris. Tout n’est plus que porcelaine dans ce décor de béton.
La rivière qu’il découvre le lendemain est d’une limpidité insolite, jaillissant en jets diaphanes au sortir d’une dizaine de kilomètres de filtrage par un chaos de roches. « L’eau la plus pure d’Albanie », lui disent ses compagnons. La vallée est étroite et profonde, à peine quatre cent mètres au-dessus du niveau de l’Adriatique à sa base, alors que les crêtes qui l’enserrent dépassent les deux-mille mètres. Le Jezercë, toujours invisible, approche les trois mille. Le bus de l’alpiniste – un engin aux vitres brisées et aux sièges défaits – traverse un premier village, noyé dans les champs de maïs et les vignobles. On raconte que ses habitants ont les voix les plus fortes de la vallée. La Valbona traverse le village et pour se faire comprendre d’une rive à l’autre, il faut hurler. Ramiz Alia, le successeur d’Enver Hoxha, n’a cédé le pouvoir il qu’il y a quelques mois et des slogans à la gloire du Staline albanais ornent encore les parois rocheuses. Un chemin remonte une vallée adjacente, vers le village de Ram. « Tout au fond de la vallée, il y a un col d’où l’on peut apercevoir un lac. C’est le Kosovo. Il n’y a pas toujours de garde-frontière ; on peut passer, si on veut. »

Vallée de Valbona dans les Alpes albanaises
(photographie de l’auteur)
Il leur faut désormais marcher pour atteindre Rrogam où ils passeront la nuit. Le petit groupe croise quelques maisons isolées aux larges toits, entourées de champs de maïs, de potagers épars et de vergers croulant sous les fruits que l’on distille pour le raki. Puis, au loin, le hameau de Rrogam et ses maisons éparses en fond de combe. Après, c’est le col de Theth qui conduit à une autre vallée, de tradition catholique celle-là. Mais Rrogam, fondé par des gens de Theth, est une exception, un ilot chrétien dans la partie musulmane des Alpes albanaises. Un homme, dénommé Nick, descend des alpages avec ses moutons et les conduit dans sa demeure, une forteresse de pierre grises surmontée d’un large toit.
Passages et brisants
Ici, les choses se brouillent et se condensent dans deux journées et deux nuits étranges au fin fond du Pays des Aigles, à la lisière du Kosovo où le feu couve sous la cendre de guerres anciennes. Dans une maison immense où les hommes attablés comme des ogres dévorent un repas de sept plats, les filles évincées et pouffantes les dévisagent du dehors par une fenêtre ouverte sur le silence de la vallée déserte. Un poste de radio chinois, parcouru d’une diode verte et frappé d’idéogrammes, diffuse des mélopées balkaniques. L’hôte se souvient de ce que Sadete lui avait dit à Tirana, après avoir renoncé à le dissuader : « Dans les montagnes, c’est encore très patriarcal. Mais il suffit de dire bukë, kripe, zemer (« le pain, le sel et le cœur ») et tu seras bien accueilli ».
Au sortir d’une nuit lourde, imprégnée de boissons fortes et de cigarettes, les trois hommes s’en vont en chantant vers les sommets, lestés d’un petit-déjeuner arrosé d’un raki de prunes. Ils atteignent le Qafë e Majes Rrogamit, le « passage du sommet de Rrogam », après une raide et folle ascension dans de la caillasse blanche et coupante sous un ciel céruléen. Au sommet de l’ensellement du col, vaste champ de pierres poudreuses, ils découvrent le Mont Jezercë, une pyramide de brisants striés de neige, à quelques kilomètres de la frontière monténégrine. Tout autour, une mer de roches lactescentes et de cônes d’éboulis aveuglants : les Bjeshkët e Nemuna, les « montagnes maudites » où rien ne pousse, sinon le néant qui ravine et décompose le paysage. De sa mémoire de montagnard, jamais l’hôte n’a éprouvé émotion de cette nature ; l’étrangeté du lieu, dont le silence n’est troué que par le cri d’un rapace, le feulement d’une brise ou le crépitement lointain d’un pin en flammes, le laissent interdit. Ram et Nurredin rient de leurs baskets troués, lèvent les bras au ciel comme des chamanes en transe. Ils n’iront pas plus loin que ce point ouvert à l’infini.

Le Qafë e Majes Rrogamit
(photographie de l’auteur)
Au retour, ils évitent Rrogam, la belle ferme de Nick et de ses filles, et prennent des chemins de traverse pour descendre par une étroite vallée. Les compagnons entonnent des chants de Malesöres, montagnards du Pays des Aigles, récitent des poèmes en trébuchant dans les éboulis. Tels ces vers de Naim Frashëri, que Nurredin tente de graver dans la tête de l’étranger qui les hurle après lui.
« O malet e Shqiperise! e ju o lisat te gjate,
Fushat e gjera me lule,
Qe u kam nder mend dit e nate »[2]
Ils croisent deux bergers chargés d’un bloc de glace posé sur une peau de bique, seule source d’eau sur les hauteurs, traversent des bois de châtaigniers, déboulent le long de séchoirs de maïs et finissent par s’abreuver dans la Valbona cristalline. Etrangement, il ne gardera qu’une seule image de la suite du voyage, celle d’un tome des œuvres complètes d’Enver Hoxha abandonné dans une décharge de Tirana.

Décharge à Tirnana en 1992
(photographie de l’auteur)
Palais des rêves
Quelques années plus tard, la purification ethnique accomplît sa sinistre besogne depuis la Plaine des Merles. Des convois de réfugiés se pressèrent aux frontières Nord de l’Albanie. L’hôte apprit que le pays de Tropojë et la ville de Bajram Currri étaient décrites comme une des régions les plus dangereuses du pays. Les combattants de l’UCK avaient emprunté le chemin du village de Ram dans l’autre sens. Consulats, ambassades et gouvernements mirent leurs ressortissants en garde contre tout déplacement dans le Nord, rejoignant les craintes de Sadete.
« The Government advises travelers to reconsider travel to the north-east region including the cities of Bajram Curri and Tropoje because of the risk of criminal violence and unexploded ordnance along the Albania-Kosovo border »
Ces avertissements prolongèrent ce que l’on racontait depuis des siècles au sujet des Alpes albanaises, région rebelle où ni la lex Romana, ni les firmans du Sultan, les prescrits du roi Zog ou la ligne d’Enver Hoxha n’eurent vraiment prise. Ismaïl Kadaré avait imaginé qu’à l’époque ottomane, des rêves séditieux avaient été identifiés dans ces confins par l’administration du Grand Vizir, puis rassemblés dans le Tabir Sarrail, le Palais des rêves. La loi des montagnards était celle du Kanun, un coutumier médiéval édicté par un prince local dont le nom était une albanisation de « Alexandre Duc Jean » : Lekë Dukagjini. L’antique coutume avait refait surface dans le chaos de l’après-communisme, dont la gjakmarrje ou « reprise de sang » qui régit le rituel de la vendetta entre familles rivales. Des amis du voyageur s’étaient rendus chez l’alpiniste de Bajram Curri et répercutèrent des informations inquiétantes. Nurredin, lui dirent-ils, avait perdu son fils aîné, assassiné dans un cycle de vengeances. Ram avait dû fuir précipitamment son village, pour d’obscures raisons qui firent baisser les yeux à leurs interlocuteurs. Quant à Valbona, elle avait été exfiltrée et mariée à un cousin vivant dans le Bronx. Renaissance de la vendetta ou reprise de coutumes anciennes dans un contexte de règlements de comptes maffieux ? Peu importe, pensa l’hôte, qui sentit combien il avait ignoré ces montagnes.
Reprise de sang
Etait-ce plus tard, au retour de ce voyage ? Ou l’avait-il accompli à cause d’elle ? Il l’avait croisée une première fois lors d’une soirée qu’il avait organisée dans une petite ville de province où de nombreux réfugiés s’étaient établis. Elle portait une robe traditionnelle blanche, ourlée de brodures discrètes qui s’accordaient à sa belle chevelure rousse et sa peau d’une pâleur virginale. Son regard éberlué trahissait la surprise de se retrouver au milieu de tant de monde, gens de sa communauté et gens du pays d’accueil, rassemblés pour évoquer le sort de sa province natale qu’elle avait dû fuir avec ses parents pour gagner la Macédoine.
Son singulier patronyme hérité d’un prestigieux lignage – tout en rudes syllabes saccadées – signifiait « porteur de bannière ». Son grand-père, confiera-t-elle un jour, avait été le maître d’œuvre d’une grande pacification qui avait mis fin au cycle infernal de la reprise de sang dans la région de Prizren. Elle vivait de l’aide sociale dans un appartement au bord du fleuve, avait le crâne brachycéphale et la démarche langoureuse. Les quelques mots d’albanais que l’organisateur lui avait adressés – tels « mirupafshim », « shum mir », « shumë falemnderit » – l’avaient émue. « Tu es le premier étranger qui me dit des mots de ma langue comme il convient de les prononcer, qui connaît l’histoire de mon pays. » Elle lui parlait dans un français rocailleux qui paraissait s’accorder à sa terre natale, comme il s’en imaginait le paysage. Le voyageur s’était souvenu de ce rêve violent qui l’avait conduit dans le pays reclus, cette tâche blanche sur la carte et qu’il avait pénétré en songe avant d’y voyager un été : Albe, Alpes, Albanie.
Un jour, alors qu’il était assis dans le compartiment d’un train qui le ramenait à son domicile situé dans une autre ville, il l’avait vue surgir et se poser en face de lui, provoquante, vêtue d’un blouson de cuir noir. « Où vas-tu ? », dit-il. « Je ne sais pas, je vais où tu vas », répondit-elle en souriant sous cape. Quelques semaines plus tard, elle lui montra un nom dans une revue de soutien à son peuple, celui d’un autre homme mais qui portait son patronyme. « Il est mort il y a quelques jours », lui dit-elle, sans mesurer la portée de ses paroles. Une violente mélancolie le submergea, il quitta son emploi et retourna dans sa ville.
Bernard De Backer, 2012 (voyage de 1992)
Une autre version de la première partie de ce texte a été publiée dans le magazine français Alpirando de mars 1993, sous le titre « Les Alpes oubliées »
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Chants du pays des aigles – Festival de l’Imaginaire
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Toutes les photographies ci-dessous sont de Bernard De Backer (diapositives scannées, Albanie septembre 1992). Elles ne sont pas libres de droits. Toute utilisation de ces images est soumise à une autorisation préalable de l’auteur.











Paysages des Alpes albanaise, sans doute la vallée de Valbona, en 1930
(détail d’une image de Shan Pici, extrait de Albanie, un voyage photographique)
Références
- Chauvin Loïc et Raby Christian, Albanie 1858-1945, un voyage photographique, Ecrits de Lumière, 2011
- Durham Edith, High Albania, Edward Arnold, 1909
- Frashëri Naim, Bagëti e Bujqësi, Bucharest, 1886
- Kadaré Ismaïl, Avril brisé, Fayard,1980
- Kadaré Ismaïl, Le Palais des rêves, Fayard 1981
- Vodo Teuta, The system of vendetta in Albania, ULB, Faculté des sciences sociales, politique et économiques, 2009
[1]Parole donnée, foi jurée, garde et assistance dans le devoir d’hospitalité. Dans le code d’honneur très pointilleux des vendettas albanaises, protection temporaire accordée au meurtrier par la famille de la victime ou quelquefois associée à un lieu (chemin, tour de claustration…).
[2]« Oh, vous les montagnes d’Albanie, vos arbres hauts comme des tours / Vos vastes alpages innondés de fleurs / Vous êtes avec moi jour et nuit ». Naim Frashëri, poète albanais et figure importante du mouvement national au XIXesiècle.
Un article dans Le Monde du 20 janvier 2023. « Les Alpes dinariques, des montagnes magnétiques » par Hubert Prolongeau. Mais c’est assez classiquement touristique (et les images ne sont pas très belles). Quand je pense que j’y suis allé il y a plus de trente ans…
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