

Portrait officiel de Donald Trump, photographie de Vladimir Poutine en 2025
(source Wikipédia)
Les dynamiques politiques internes aux pays occidentaux et les tensions géopolitiques externes avec le « Sud global » ne doivent pas, à mon sens, être disjointes. Bien au contraire : je pense qu’elles s’emboîtent et se télescopent selon les tendances d’une évolution structurelle et historique profonde. Le texte qui suit est l’un des plus courts publiés à ce jour sur Routes et déroutes, alors que son sujet est certainement le plus vaste qui ait été abordé. La raison en est simple. Ce que j’y développe et argumente se présente sous la forme d’une brève grille de compréhension de ce qui se manifeste en pleine lumière aujourd’hui. Elle est fondée sur de nombreux articles publiés ou republiés ici. Ces derniers, avec leur propre documentation, sont repris par thématique dans les sources de ce texte. J’ai cette analyse en tête depuis plusieurs années, mais je ne l’avais jamais explicitée de cette manière. Outre les différents évènements que nous avons à l’esprit, la cérémonie d’hommage au « martyr MAGA » Charlie Kirk et les discours qui y ont été prononcés constituent un motif déclencheur. Ces propos entrent en résonance avec les affinités idéologiques et politiques liant Trump à Poutine. Notre continent, avec l’Ukraine, risque d’en faire les frais. Pourquoi cette « haine de l’Europe » ? Les États-Unis rejoindraient-ils le Sud global ?
« Nous devons assurer le retour de la religion en Amérique, car sans frontières, sans la loi et l’ordre et sans la religion, on n’a plus de pays (…) On veut le retour de Dieu »
Donald Trump, discours d’hommage au « martyr » Charlie Kirk
Glendale, Arizona, 21 septembre 2025








